La liste serait longue, impossible de tout citer. Avec Pierre, ils étaient tous deux présents dans les différents mouvements et collectifs de solidarité. Monique souvent en train de tricoter tout en intervenant dans les discussions, sans oublier de fumer son petit cigarillo journalier… À Lyon, mais aussi par exemple, à Paris pour les réunions du collectif « Stop essais ! ».

Lorsque nous avons créé le Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits à Lyon, l’Observatoire des armements. Nous avons fait appel aux bonnes volontés pour nous épauler au début des années 1990. Monique a répondu présent et rapidement s’est attelée aux découpages et au classement notamment des articles du Monde. Elle a aussi formé les personnes qui ont pris sa suite sur ce travail à la fois minutieux et riche car il suscitait de sa part des questionnements sur tel ou tel article, tel ou tel positionnement. Sa présence durant au moins une quinzaine d’années au conseil d’administration, sa générosité, sa modestie et ses questions toujours pertinentes…

Monique à l’occasion de ses 90 ans À ses côtés, Bruno

Les lundis après-midi, sa présence suscitaient des moments toujours denses en échanges, en partage sur l’actualité, sur nos activités…

Il faut évoquer aussi l’accueil chez eux des amis de passage à Lyon, tels les nombreux Polynésiennes et Polynésiens, les repas, le co-voiturage aussi dont certains (je pense à Roland Oldham et John Doom) se sont souvenu des années après, car la conduite avait été disons… musclée !!!

Ta présence, Monique,, comme celle de Pierre, nous manque.

Tes enfants, tes petits-enfants peuvent être fiers de cet héritage que tu leur laisses, que tu nous laisses.

Merci Monique