Selon certains courants internationalistes, voire antipatriotes, la grève générale dans tous les pays belligérants pourrait empêcher la guerre, et même préluder à l’application du slogan « Plutôt l’insurrection que la guerre ! ».
Après 1918, l’antimilitarisme révolutionnaire diminue progressivement dans le vocabulaire et la pratique militantes, mais n’en reste pas moins ancré dans l’espoir de celles et ceux qui abhorrent les guerres et les armes.
Extraits de la conclusion
Dès lors on peut s’interroger : peut-on n’être qu’antimilitariste ou que révolutionnaire ?
Un antimilitarisme cohérent peut-il atteindre pleinement son but dans la société actuelle ou une révolution préalable est-elle nécessaire ?
Les révolutionnaires qui ne sont pas antimilitaristes mènent-ils inéluctablement à des sociétés militarisées ? […]
Mais alors, comment démilitariser l’esprit des révolutionnaires ?
Quoi qu’il en soit, le chemin est encore long avant d’atteindre une société démilitarisée.
Un ouvrage disponible auprès de l’éditeur, mais également à l’Observatoire des armements…