Conséquences des essais nucléaires : 60 ans après des réparations qui tardent

Le 13 février 1960, 7h04, la première bombe française éclate dans le ciel d’Hamoudia, au cœur du désert saharien. D’une puissance évaluée à 70 kilotonnes, soit plus de quatre fois celle d’Hiroshima, « Gerboise bleue » fait entrer la France dans le club très fermé des puissances nucléaires. Si désormais, il semble évident que les essais nucléaires sont dangereux pour la santé et l’environnement, cela n’a pas toujours été le cas. Et de la reconnaissance des conséquences des explosions nucléaires, à la réparation et à l’indemnisation des populations et des personnels, le chemin est loin d’être terminé.