Le Garm a mobilisé des centaines de membres et des milliers de sympathisants. Ses actions dans la région lyonnaise, souvent spectaculaires et teintées d’humour, ont provoqué un retentissement national. Comme ses analyses, elles ont largement été le moteur de nouvelles pratiques et réflexions critiques à propos de l’armée et de la militarisation. Alors que la plupart des organisations de la même mouvance proposaient des objectifs et des méthodes spécifiques (le pacifisme, l’opposition aux armes nucléaires, les droits des soldats, l’objection, l’insoumission, la défense non-violente, l’armée populaire, l’anti-impérialisme…), le Garm, lui, a systématiquement abordé tous les aspects de la politique de défense et a pratiqué et soutenu de nombreuses formes d’opposition à cette dernière en France et à l’étranger, jusqu’au milieu des années 1980.