« Il ne faut ménager aucun effort pour mettre fin aux essais nucléaires, afin d’éviter leurs effets dévastateurs et nocifs sur la vie et la santé des populations et sur l’environnement » souligne la résolution 64/35 instituant cette journée, adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’ONU le 2 décembre 2009.
À l’occasion de la seconde édition de cette Journée, un « Appel au Secrétaire général de l’ONU pour l’organisation d’une conférence internationale pour la prise en charge des conséquences humaines et environnementales des essais nucléaires et la programmation d’une décennie (2012-2021) pour le nettoyage, la réhabilitation et le développement durable des régions concernées par les essais nucléaires dans le monde » est lancée à l’initiative des participants de différents pays aux colloques internationaux d’Alger de 2007 et 2010 sur les conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires dans le monde.
En effet, il subsiste des problèmes très préoccupants pour les populations et leur environnement sur tous les anciens sites d’essais de la planète : au Sahara comme à Moruroa, à Maralinga en Australie, aux Marshall, au Nevada, au Kazakhstan ou en Nouvelle-Zemble, sans oublier les sites chinois, indiens, pakistanais ou nord-coréens…
Cet appel est disponible en français, arabe, anglais, japonais, allemand, espagnol et russe sur le blog : http://appelinternationalessaisnucleaires.org/
Vous y trouverez également la liste des premières organisations signataires.
Les victimes des essais nucléaires ont les plus grandes difficultés à faire reconnaître la violation de leurs droits par les grandes puissances nucléaires, comme le montre, par exemple, l’actualité récente en France avec les décisions prises par le Ministre de la Défense de refuser 127 demandes d’indemnisations dans le cadre de la « loi Morin » sur les 129 dossiers examinés.